Les Émirats arabes unis estiment que les conditions en matière de sécurité fixées par les États-Unis pour protéger l’armement de haute technologie de l'espionnage chinois, sont trop onéreuses, selon le quotidien, qui cite des responsables américains. …
Des responsables américains ont fait savoir que les Émirats arabes unis avaient menacé les États-Unis d’annuler l’accord pour l’achat de chasseurs américains F-35, de drones « Reaper » et d’armement de haute technologie, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars.
Le quotidien américain « The Wall Street Journal » a rapporté, citant des responsables (sous couvert d’anonymat), qu’Abou Dhabi a menacé de se retirer d’un accord de plusieurs milliards de dollars pour l’achat de chasseurs F-35 de fabrication américaine, de drones « Reaper » et d’armement de haute technologie, dans ce qui pourrait être considéré comme une secousse diplomatique dans les relations entre les deux partenaires historiques, sur fond de dissension croissante autour du rôle de la Chine dans la région du Golfe.
Selon la même source, les responsables américains ont précisé que le gouvernement émirati a informé la partie américaine de son intention d’annuler l’accord en question, parce qu’Abou Dhabi estime que les conditions en matière de sécurité fixées par les États-Unis pour protéger l’armement de haute technologie de l’espionnage chinois, sont trop onéreuses et qu’il s’agit d’une violation de la souveraineté des Émirats arabes unis.
Selon « The Wall Street Journal », le département d’État des États-Unis, la diplomatie émiratie, ainsi que le groupe de défense américain « Lockheed Martin », n’ont pas souhaité commenter la décision d’Abou Dhabi.
La semaine dernière, la diplomatie américaine avait approuvé officiellement la vente d’équipements militaires d’une valeur totale de 23,37 milliards de dollars, aux Émirats arabes unis, dont 50 chasseurs F-35 et 18 drones MQ-9B.
Selon des médias américains, les Émirats arabes unis ont toujours exprimé leur intérêt pour l’acquisition de chasseurs F-35 fabriqués par « Lockheed Martin » et avaient reçu le feu vert de l’administration Trump en contrepartie de la normalisation de leurs relations avec l’Etat hébreu en août 2020.